https://information.tv5monde.com/economie/video/environnement-les-moules-de-bouchot-menacees-2669713
lundi 2 octobre 2023
vendredi 30 juin 2023
mercredi 28 juin 2023
Trop, c'est trop
Monsieur le Secrétaire d'État Hervé Berville chargé de la mer, nous profitons de votre visite sur notre littoral pour de nouveau vous interpeller sur les menaces qui pèsent sur la mytiliculture française.
Les boucholeurs normands, tout comme leurs collègues des autres régions, sont sur la sellette et risquent tout bonnement de disparaitre. La faute est en grande partie due à l’inadéquation entre le fléau qui décime nos exploitations et les maigres solutions accordées, non sans réticence, par vos services pour lutter contre la recrudescence des araignées de mer.
Depuis plusieurs années, nous ne cessons de demander la régulation de cette espèce invasive qui ravage nos moulières et dévaste les fonds marins. Nous n’avons obtenu que le droit de déplacer les araignées aux abords de nos concessions.
Résultat aujourd’hui, nous sommes de nouveau submergés. Les araignées s’attaquent maintenant à nos juvéniles, mettant en péril à la fois la récolte de la saison et celle de l’année prochaine. Comment une entreprise mytilicole pourrait survivre à deux années sans production ?
Quand par exemple nos collègues éleveurs subissent des prédations par les loups ou les ours, ils sont indemnisés. Quand par exemple nos collègues agriculteurs subissent des dégâts par des sangliers, des battues sont organisées pour réguler ces animaux. Quand des ravageurs attaquent des cultures, nos collègues peuvent se défendre.
Nous, conchyliculteurs, nos productions ne sont pas assurables, nous subissons toutes les fortunes de mer, tempêtes et pollutions, et nous sommes condamnés à voir notre labeur englouti par ces animaux qui pullulent.
Nous n’avons pas le sentiment que l’État a pris ce problème à bras le corps. Nous pensions que votre rôle et celui de vos services était de nous défendre, et nous n’avons rien vu venir si ce n’est de molles mesures bien en deçà de la réalité que nous vivons.
Maintenant, il n’est plus temps de tergiverser ou de finasser avec nous. Entendez notre détresse qui se mue en colère. Monsieur le Secrétaire d'État, comptez-vous nous donner immédiatement de réels moyens pour réguler ces araignées ou préférez-vous nous accorder des indemnités à hauteur des préjudices importants que nous subissons ?
Soyez assuré, Monsieur le Secrétaire d'État, que nous ne nous laisserons pas mourir sans bruit.
samedi 24 septembre 2022
vendredi 16 septembre 2022
Les araignées, la goutte et le vase
Interdiction de se défendre contre les prédations des moules par les araignées, espèce invasive et ravageuse qui prolifère depuis quelques années en détruisant les fonds marins. Alors que nous ne demandons pas d’argent, on nous refuse le droit légitime de défendre nos productions, nos entreprises, nos emplois, nos vies !
Nos productions sont parmi les plus vertueuses. Nous créons de l’emploi et sommes un maillon essentiel dans le tissu socio-économique du département, et malgré tout, mytiliculteurs, ostréiculteurs, nous sommes pointés du doigt par ceux qui sont complaisamment écoutés par l’administration et l’État.
Bon nombre de productions agricoles sont assurables ou reçoivent des indemnités quand elles sont attaquées par des ravageurs ou détruites par la nature.
Nous, nous sommes tributaires des aléas climatiques, du réchauffement de la planète, des fortunes de mer, des fermetures sanitaires… Si seulement les araignées étaient des sangliers, peut-être aurions-nous le droit de faire des battues !
Alors que les représentants de l’État nous refusent tout soutien face à ces enjeux cruciaux, il se pourrait bien que la goutte fasse déborder le vase.
Sans oublier les autres sujets, tous aussi prégnants :
Interdiction de défendre nos infrastructures contre les assauts de la mer.
Dégradations de la qualité des eaux avec des alertes qui se répètent à chaque épisode de pluie.
Etc…
À bon entendeur, …
jeudi 18 août 2022
Araignées toujours
Les mytiliculteurs normands sont à bout : France 3 - Les araignées
Rien ne les arrête ! Chaque jour, des milliers d'araignées voraces s'en prennent aux moules de bouchot de la côte ouest du Cotentin. Elles engloutissent 20 % de la production. Les mytiliculteurs sont bien autorisés à les capturer, mais ils doivent les rejeter à la mer. C'est sans fin...
mardi 9 août 2022
Les araignées n'ont pas de frontière
Alors que nous nos productions de moules sont lourdement impactées par les araignées, on constate qu'on retrouve le même phénomène de prolifération partout.
lundi 8 août 2022
Soutien à nos collègues
APPEL
A MANIFESTER
POUR
LA
QUALITÉ DES EAUX LITTORALES
La
Fédération Conchylicole, L’association Eaux et Rivières de Bretagne, Le
syndicat ostréicole de la ria d’Etel, le syndicat ostréicole de Carnac –
Plouharnel, le syndicat ostréicole des deux rivières, le syndicat ostréicole de
Locmariaquer – rivière d’Auray et le syndicat ostréicole du Golfe Nord
appellent
à manifester le
Mercredi
10 août à 15h
Sur
la
Grande
Plage à Carnac
L’attractivité
du pays d’Auray est une chance pour les habitants comme pour les
vacanciers !!! Pourtant, les élus du territoire ne semblent pas prendre la
mesure des enjeux sur les infrastructures !!! Les associations et les
ostréiculteurs ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur la mauvaise gestion
des réseaux d’assainissement entre autres sujets d’inquiétudes.
Les
240m3 d’eau polluées déversées à Carnac la semaine dernière, prouvent, une fois
de plus,
la négligence des pouvoirs publics et des prestataires.
Comment
est-il possible qu’une station d’épuration, en période de grande sécheresse, en
période de forte restriction d’eau potable dans tout le pays, puisse ainsi
déverser dans la mer des eaux usées non-traitées alors que la saison
touristique bat son plein comme chaque année ?
La
collectivité nous ment depuis des années en nous faisant croire qu’elle fait
son travail alors que les faits prouvent le contraire !
Le
message que nous voulons porter lors de cette manifestation pacifique
est :
Qualité
de l’eau, qualité de vie : même combat !!!
Samuel
Durand, président de la Fédération Conchylicole
jeudi 10 février 2022
Le Syndicat des Conchyliculteurs de Normandie-Mer du nord (SYCONORD) a pour but :
- D’étudier et de défendre les droits ainsi que les intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuels des entreprises de la conchyliculture.
- De représenter en toute circonstance auprès des pouvoirs publics et territoriaux ou parapublics nationaux ou territoriaux, des organisations ou entités socio-professionnelles paritaires ou non, les intérêts professionnels et sociaux de ces entreprises.
- D’étudier et de proposer des mesures contribuant à l’amélioration de l’exercice de la profession.
- De maintenir et de développer entre ses membres des sentiments de bonne confraternité.
Pour réaliser ce but, le syndicat peut notamment :
- Créer tout moyen d’information et d’études, éditer toute brochure, périodique ou bulletin.
- Créer des cours professionnels ou des sessions de formation permanente ou participer à leur création.
- Gérer tout office de renseignement pour les offres et demandes de travail.
- Constituer entre ses adhérents toute institution ou caisse de prévoyance de retraite et de secours mutuel.
- S’intéresser financièrement à ces organismes.
- Créer ou faciliter la création de toute invention, institution ou amélioration procurant des avantages collectifs à ses adhérents et à leurs salariés.
- Prêter son entremise gratuite pour la vente des produits provenant exclusivement du travail personnel ou des exploitations des syndiqués, faciliter cette vente par tout moyen sans toutefois le faire pour son compte et sous sa responsabilité.
- Déposer conformément à la loi toute marque ou label.
- Et plus généralement utiliser tout moyen non interdit par la loi et les règlements pour développer la profession et assurer le bien-être des travailleurs, soit par lui-même, soit en se concertant avec tout autre syndicat professionnel, soit en adhérant à toute union, fédération ou confédération constituées pour la défense des intérêts qu’il représente.
mardi 21 septembre 2021
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SYCONORD
LE 27/09/2021
Cher(e)s collègues, vous êtes convié(e)s à l’assemblée générale annuelle de SYCONORD qui aura lieu le lundi 27 septembre 2021 à 18:00 dans la salle du SMEL à Blainville sur mer.
Cette réunion est ouverte à tous les professionnels, merci de le faire savoir.
Les points suivants seront à l’ordre du jour :
- Point sur la saison de moules.
- Début de campagne huîtres (situation du marché et perspectives).
- Questions diverses
vendredi 11 juin 2021
Ce qui préoccupe les conchyliculteurs normands
Rappel Historique
L’activité de récolte des huîtres sur nos côtes normandes existe depuis des temps immémoriaux. Les débuts de l’ostréiculture normande sous forme de reparcage sont attestés au XVIIIe siècle. L’ostréiculture moderne initiée dans la seconde moitié du XIXe sur la côte Est de la Manche prend son essor fin des années 60 sur l’ensemble de nos côtes tandis qu’à la même époque s’accroit le développement de la mytiliculture initiée dans les années 50.
Depuis la fin des années 80, s’appuyant sur les constations scientifiques estimant que la capacité trophique du milieu ne pouvait supporter une augmentation des zones d’élevage, les conchyliculteurs normands ont cessé la création de nouvelles concessions sans abandon de surfaces équivalentes.
Fin des années 90, le nombre de pieux à moules en exploitation a été diminué. Depuis les années 2000, les professionnels se sont imposés des règles afin de diminuer les densités exploitées (nombre de poches par ha, taux réduit d’ensemencement des moules) afin de préserver le milieu nourricier.
Hormis la période d’épizootie de 2008, nos volumes de production sont globalement stables aux aléas de la nature prés.
Économie
Les startups conchylicoles des années 1970 ont fait florès et en l’espace d’une vingtaine d’années la Normandie s’est hissée au premier rang des producteurs de coquillages français.
Fin des années 60, des territoires entiers de la Manche étaient en voie de désertification. L’activité conchylicole providentielle a permis de fixer des populations entraînant un développement économique considérable.
Tout un tissu socio-économique s’est développé favorisant villes et villages, écoles et services, secteur privé et secteur public, etc.
Aujourd’hui, les 300 concessionnaires de la Manche produisent annuellement 40.000t de coquillages, pour un chiffre d’affaires de 200 millions €. Rien que dans ce département, la profession, c’est 2.500 emplois directs et bien plus d’emplois indirects ou induits.
Environnement
Depuis des décennies, nos professions s’inquiètent de l’état de l’environnement et s’alarment de la dégradation inexorable de la qualité de l’eau. Nous sommes en perpétuel questionnement sur les sujets environnementaux. Nous organisons depuis des années des campagnes de nettoyage de l’estran afin de sensibiliser les citoyens en donnant le bon exemple. Nous sommes en perpétuelle recherche de matières plus écologiques et/ou recyclées pour nos installations. Des recherches sont également en cours afin d’apporter des solutions au traitement des coproduits.
Nos coquillages et par conséquent nos entreprises sont les premières victimes des dégradations de toute sorte du milieu marin. Nous sommes littéralement en "bout de chaîne" et tributaires de tout ce qui est déversé dans les fleuves et rivières. Nous sommes à la merci non seulement des tempêtes qui peuvent être dévastatrices mais aussi des fortunes de mer potentiellement catastrophiques avec leur lot de marées noires en tout genre.
Faut-il rappeler qu’il faut 4 ans pour produire une huître et que ce labeur (non assurable) peut disparaître en quelques heures.
Le bilan carbone de la conchyliculture est excellent. Non seulement, nos coquillages pompent du carbone pour fabriquer leurs coquilles, mais ils absorbent également du phosphore et de l’azote. Ils ont un effet positif sur les gaz à effet de serre et limitent l’eutrophisation. Leur exploitation est donc plus que favorable à l’environnement.
Assainissement
Depuis plusieurs années nos coquillages subissent régulièrement des pollutions d’origine humaine. Pratiquement à chaque épisode pluvieux au moins une station d’épuration déborde ou effectue des lâchers, nous obligeant à nous adapter et à purifier nos produits.
La situation est tellement dégradée que des zones de production doivent être fermées temporairement nous interdisant la vente de nos coquillages. Les préjudices commerciaux en termes de chiffre d’affaires et d’image auprès du consommateur sont énormes.
L’État et les collectivités nous doivent une eau propre.
Au vu de ce que nous subissons, preuve est faite que l’assainissement n’est toujours pas satisfaisant. Nous mettons sérieusement en doute la qualité et le dimensionnement des infrastructures qui par endroit n’ont guère évolué alors que sont octroyés toujours plus de permis de construire et que la pression démographique sur nos côtes et en amont augmente.
Trait de côte
Il va de soi que nos activités ne peuvent s’effectuer qu’à proximité de la mer. On n’imagine pas des centaines de tracteurs traversant les terres aux mêmes heures de marée nuit et jour pour descendre sur nos parcs sans compter les milliers de m³ d’eau de mer à acheminer pour alimenter nos bassins.
Sous prétexte que la mer envahirait nos établissements dans 5, 10, ou 20 ans, certains prônent le laisser faire et l’inaction sous couvert d’écologie. On nous dit que l’enrochement ou toute autre technique ne ferait que ralentir les choses. Mais c’est bien ce que nous demandons ! Si nous gagnons ne serait-ce que 10 ans face à l’inéluctable, l’investissement en vaut la peine et cela nous donnera le temps de trouver de vraies solutions!
Comment peut-on nous dire sérieusement qu’il est plus écologique d’employer des norias d’engins diesels qui tous les ans rechargent les dunes en sable plutôt que de protéger la côte avec de la roche. En quoi les rochers seraient-ils polluants ?
Partout en France et notamment au-dessous de la Loire, les installations professionnelles ainsi que les habitations ont été protégées. Nous serions la seule région à rester les deux pieds dans le même sabot !
Il parait évident que le coût économique de relocaliser les entreprises, de creuser des canalisations d’eau de mer au cœur des terres et d’encombrer les routes avec des tracteurs est bien plus important que d’installer une défense qui profitera à tous, professionnels de la mer, professionnels du tourisme et habitants.
Coproduits
Les moules sont naturellement collectées en mer lors de leur reproduction puis disposées sur les bouchots pour être élevées jusqu’à la récolte. Tout comme les pêcheurs, depuis toujours les mytiliculteurs remettent en mer les coquillages qui n’atteignent pas la taille minimale requise.
Ces petites moules font le régale de la faune marine. Ces dépôts permettent à la fois de tenir à l’écart des concessions les prédateurs et contribuent à l’engraissement de l’estran et luttent contre l’érosion du littoral.
Il y a quelques temps il a été demandé à la profession de broyer ces coproduits. Outre le fait que nous avons ainsi perdu les bénéfices qu’apportaient les dépôts de petites moules, on nous fait remarquer que dorénavant ce que nous rejetons sont des déchets (puisque broyés) et qu’à terme nous n’aurions plus l’autorisation de le faire.
Or la seule solution pour évacuer nos coproduits consisterait à les charger dans des camions qui les amèneraient à un centre d’enfouissement en Bretagne. Il faudrait donc mettre sur les routes une flotte de camions six jours sur sept pour acheminer des coquillages pour les enterrer… En quoi est-ce plus vertueux que de relâcher des produits naturels en mer ?
Conchy-Bashing
Comme tous les métiers de production, les conchyliculteurs sont soumis à de plus en plus de contraintes administratives, sanitaires et autres. C’est tout à fait normal et les professionnels ont concouru à l’élaboration du cadre législatif qui les régit.
Cette pression n’en est pas moins forte et exacerbe les difficultés individuelles de chacun.
Depuis quelques temps nous sentons monter une sorte de ressentiment, un "conchy-bashing", d’une certaine frange de la population menée par des associations plus ou moins sectaires à l’encontre de nos professions.
Plutôt que de considérer les sentinelles de l’environnement que nous sommes par nature, ils s’acharnent à nous stigmatiser tous azimuts. Nous sommes de plus en plus confrontés à ces shérifs autoproclamés, par ailleurs en grande partie retraités, en grande partie également fraichement établis sur nos côtes, et qui donnent le sentiment de vouloir nous repousser aux confins, loin de (leurs) yeux et de leur vue sur mer.
Tous les prétextes sont bons pour nous montrer du doigt. La loi nous impose d’entretenir nos concessions, mais si nous le faisons on nous attaque. Par contre, quand cela arrange ces pseudo-défenseurs de l’environnement, il n’est pas interdit de recharger en sable les digues de leur station balnéaire.
Ajouté aux difficultés quotidiennes de chefs d’entreprise, cette atmosphère délétère pourrait aisément échauffer les esprits et dégénérer. Les gens de mer n’ont pas la réputation de se laisser faire sans réagir, qui plus est quand ils sont dans leur bon droit.
Les conchyliculteurs normands ont toujours favorisé la bonne entente sur le domaine public maritime pour éviter tout conflit d’usage. Par exemple, les touristes pêcheurs à pieds peuvent librement traverser nos concessions.
On peut toujours s’améliorer et nous y travaillons, mais il est intolérable de recevoir cet anathème de la part de personnes qui n’ont même pas l’honnêteté de considérer les efforts déjà entrepris ainsi que les travaux en cours.
mardi 10 novembre 2020
Fin de l'histoire Bouygues ?
Les excuses :
https://blog.bouyguestelecom.fr/on_sengage/message-aux-professionnels-de-la-conchyliculture/
Article France 3 :
L'action de Lorient était la première, elle sera aussi probablement la dernière : moins de deux heures après, Philippe Le Gall recevait le mail suivant émanant de la direction nationale de Bouygues Telecom qu'il nous lit au téléphone : "sensible aux difficultés rencontrées par votre profession cette année et parce que nous avons à cœur de soutenir les territoires, notre direction a pris la décision de suspendre la campagne, le temps d'y apporter les corrections nécessaires. Nous faisons au plus vite techniquement. Certains supports peuvent prendre quelques jours mais le mot d'ordre est passé dès ce matin. J'espère que cette décision permettra de rassurer un peu vos adhérents".
Dès lors, le président du comité national de la conchyliculture demande aux producteurs de suspendre les actions prévues, "en attendant de voir quels sont les ajustements apportés à cette publicité".
Message de la Fédération Conchylicole
Bonjour à tous,